
En France il y a 7,5 millions d’individus qui consomment de la seconde main. Chez les +de 15 ans, ils représentent 14% de la population Française.
Les acheteurs de seconde main ont des profils divers. On retrouve 5 profils ayant des motivations bien distinctes qui ressortent. Pour un retailer souhaitant développer une offre de seconde main, il est primordial de les connaître pour les cibler.
Alors voyons : Qui sont les acheteurs de seconde main ? Quelles sont leurs motivations ? Quels sont leurs profils par âge, sexe …
Ce premier profil concentre majoritairement la génération Z (18-25 ans). De par leur âge ce sont des jeunes travailleurs ou des étudiants issus de familles CSP+. Ils sont sensibles à l’impact sur l’environnement de leurs achats et sont informés des problématiques écologiques que rencontre l’industrie du retail. Ils se tournent exclusivement ou quasi exclusivement sur des achats de seconde main.
Ils regardent attentivement l’impact social et environnemental de ce qu’ils consomment de manière générale. La communication d’une marque sur ses engagements est importante pour eux, ils se dirigent vers des marques engagées et évitent les marques qui ont mauvaise réputation.
Pour la marque, ils représentent les clients de demain, acquis ou fidélisés notamment par la seconde main . Ils achètent actuellement leurs articles de seconde main sur les plateformes de consommateurs à consommateurs (C2C) en ligne ou dans les friperies.
Ce deuxième profil concentre majoritairement des femmes de 25-34 ans qui sont CSP+. La seconde main leur permet d’économiser sur leurs achats. Elles peuvent ainsi acheter des articles de marques plus haut de gamme et plus régulièrement.
Elle choisissent d’acheter de la seconde main car elles ne valorisent pas plus le produit neuf que le produit d’occasion qui leur permet de renouveler leur garde robe régulièrement.
Pour la marque, créer un service de seconde main en ligne permettrait de ré-acquérir ces clientes sur des ventes qui ne sont plus maitrisées par l’entreprise et qui se déroulent actuellement sur des plateformes de consommateurs à consommateurs.
Ce troisième profil d’acheteurs de seconde main regroupe aussi en majorité la génération Z (18-25 ans). Ceux-là sont motivés par la recherche de la perle rare qu’ils pourront ajouter à leur garde robe. Ils chinent LA pièce vintage stylée dans les friperies ou dans les marchés aux puces.
Ils ne sont pas sensibles aux nouvelles collections car ils voient le vêtement comme une pièce de mode intemporelle. Même s’il regardent plus le vêtement que la marque, elle reste pour eux un gage de qualité qu’ils vont regarder attentivement.
Pour la marque, créer un service de seconde main en boutique permettrait d’acquérir ces clients qui pourraient alors chiner dans leurs boutiques directement.
Ce quatrième profil regroupe des personnes de tout âge. Ceux-là sont motivés par l’envie de réduire l’impact environnemental de leur consommation. Ils n’achètent que très peu d’articles qui sont exclusivement de seconde main.
Ils consomment très peu que ce soit pour des articles de mode ou tout autres achats. Ils favorisent l’économie circulaire, les circuits cours ou le troc. Ils achètent actuellement dans des friperies et sur les plateformes de consommateurs à consommateurs; et également dans des brocantes ou des marchés aux puces.
Ce profil ne représente que peu de potentiel business pour la marque car ils ne consomment que très peu.
Ce dernier profil d’acheteurs de seconde main regroupe des consommateurs adeptes de nouvelles tendances. Ils ont majoritairement entre 28 et 40 ans et apprécient s’approprier les dernières nouveautés.
Ils sont friands de mode et suivent naturellement cette nouvelle tendance qu’est la seconde main.
Ceux sont des personnes actives sur les réseaux sociaux, ils s’intéressent à l’actualité des marques, qu’ils suivent et commentent. Ils sont souvent inscrits aux programmes de fidélité de celles-ci par une application et/ou un compte client.
Pour la marque, ce profil est le plus facile à cibler. Créer un service de seconde main permettrait de créer un fort sentiment d’appartenance chez ces consommateurs qui sont déjà des clients dans la plupart des grands groupes de retail. Ainsi, ils développeraient une fidélité accrue.
En outre, tout ces profils achètent des articles de seconde main dans des structures où les ventes ne sont pas maitrisées par les enseignes de retail traditionnelles. La création d’un service de seconde main permettrait alors à l’enseigne de retail de gagner ou regagner des parts de marchés que prennent ces plateformes de vente d’articles de seconde main ou les friperies.
L’enseigne peut créer un service de collecte et de revente de produits de seconde main, sur n’importe lequel de ses canaux de distribution (en magasin, sur le site internet, sur l’application etc.). Dans tout les cas, il est judicieux de s’entourer d’acteurs externes qui sont professionnels du domaine comme Freepry.
Ensemble continuons à démocratiser la seconde main !