Rentabilité et seconde main sont-ils incompatibles ? Neuf et seconde main peuvent-ils cohabiter ?
Plus que jamais, de plus en plus de marques prennent le tournant de la seconde main en s’appropriant ses codes et en trouvant LA façon idéale de personnaliser son offre tout en répondant à un besoin de consommation sans cesse grandissant.
Et on comprend mieux pourquoi chaque acteur veut sa part du gâteau quand on sait que ce marché est aujourd’hui évalué à sept milliard d’euros dont un milliard pour le textile.*
Comment cette opportunité du marché de l’occasion est-elle saisie par les acteurs du secteur ?
Vous vous souvenez de l’effondrement colossal de la grande enseigne de mode “La Redoute” quelques années plus tôt ? Pour reprendre brièvement l’histoire, le géant de la mode a décidé de conserver son massif catalogue en papier quand toutes les grandes marques ont décidé de se digitaliser.
Un coup de poker fatidique pour l’histoire de l’entreprise qui pensait tant bien que mal réussir à garder sa clientèle… Effectuez aujourd’hui la recherche suivante sur Google : “La Redoute digital” et observez un peu les premiers résultats.
On peut lire “La Redoute : comment la marque se réinvente” ou encore “Transformation digitale de la Redoute : les clés du succès.”
La leçon aura bien été retenue : si la société évolue et avec les habitudes de consommation, mieux vaut suivre la tendance que de risquer de passer à la trappe.
Et ce challenge, les grandes marques l’ont bien en tête. Chaque semaine, une nouvelle enseigne ou marque annonce son entrée sur le marché de l’occasion : Hermès, Petit Bateau, Kiabi, Intersport et bien d’autres encore… Tous ont bien cerné l’importance de se positionner sur ce marché sans cesse grandissant. Pourquoi perdre ses clients auprès de la concurrence quand on pourrait les fidéliser tout en faisant grandir son business ?
« La seconde main, il faut y aller, Trop de vêtements dorment dans les armoires de Français » affirme Pierre-François le Loüet, Président d'Honneur de la Fédération Française du Prêt-à-porter Féminin.
Parmi les personnes ayant acheté de la seconde main cette année, pas moins de 20 % déclarent consommer désormais davantage de mode d’occasion que neuve, et seules 3 % disent avoir été déçues au point de songer à tourner le dos à la seconde main.
Le saviez-vous ? En France, plus d’un achat de seconde main sur deux est effectué sur la plateforme Vinted.
Leader du secteur en France, Vinted récupérerait à lui seul 56% des ventes de mode d’occasion réalisées seulement dans l’Hexagone.
Et quand on sait que 400.000 articles sont ajoutés chaque jour sur la plateforme, on se demanderait presque pourquoi on laisse autant nous filer entre les doigts ces denrées rares.
L’IFM relève d’ailleurs que la plateforme « a contribué à changer la manière dont est perçue la mode d’occasion, la rendant désirable auprès d’un large éventail de consommateurs aux profils socioprofessionnels variés.»
Et quelle stratégie adopte la licorne du marché de l’occasion ?
“Tu ne le portes pas ? Vends-le !"
Une approche de proximité avec sa communauté pour jouer la carte de l’information en continu et de l’authenticité.
Mais aussi un positionnement de consommation plus raisonné et écologique, là où les sujets occupent de plus en plus de place dans les esprits.
Vinted souhaite prouver en tant que plateforme sa réceptivité face au souci de responsabilité de la part de sa communauté en s’adaptant aux valeurs et mentalités de ses clients afin de s’inscrire dans une organisation circulaire de l’économie.
Un pari osé mais plus qu’assumé.
En 2017, le secteur textile représente déjà en France 60 000 emplois et un chiffre d’affaires de 13,4 milliard d’euros.
Mais la facture environnementale et sociétale de l’industrie est très lourde et provoque rapidement une protestation de la part des consommateurs en quête de transition écologique et de plus en plus impactés par les conditions sociales des ouvriers dans le secteur.
Les marques à l’écoute prennent les premières initiatives pour répondre favorablement à ce début de protestation contre le secteur de la fast-fashion.
Depuis les années 90, la fast-fashion a accéléré le rythme des collections en augmentant la mise sur le marché de vêtements à des prix toujours plus bas, produits dans les pays en développement. En somme, la production de vêtements a doublé ces 15 dernières années sous l’effet de la fast fashion et de l’augmentation des classes moyennes.
“La production et le transport des textiles génèrent 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an, soit davantage que tous les vols internationaux et les transports maritimes réunis” déclare un rapport de l’institut de l’économie circulaire."
Sur cette lancée, de nouveaux modèles économiques voient le jour :
Conséquence très positive puisque le nombre de fois où un vêtement est porté avant d’être jeté a baissé de 36% ces 15 dernières années.
Et intégrer la seconde main à son business model est une manière abordable, facile d’accès et favorable au développement de sa boutique. Cela pour aider à apporter de l’authenticité à son offre, fidéliser sa clientèle et créer une offre encore plus complète.
Nous avons d'ailleurs rédigé un article complet sur le sujet, abordant en détail les enjeux de la mode éco-responsable.
Et si on vous disait qu’intégrer la seconde main à votre business pouvait vous faire gagner jusqu'à 2200€ supplémentaires sur votre chiffre d’affaires ?
Spécialisés dans l’accompagnement des marques sur ce marché, nous nous sommes lancés le pari chez Freepry de vous apporter les clés nécessaires pour intégrer la seconde main à votre boutique et faire profiter votre business.
Vous nous direz peut-être : mais comment procéder ?
le client dépose ses produits en boutique :
Vous l’aurez compris : notre solution s'adapte à chaque besoin de l'enseigne.
Prenez part dès maintenant à l’opportunité de la seconde main.
C’est d’ailleurs l’occasion de prendre deux minutes pour tester notre estimateur de produits d’occasion en ligne pour découvrir combien de produits sont disponibles en ligne en fonction des marques que vous commercialisez.
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